Le monde byzantin. Tome 3

L'empire grec et ses voisins (XIIIe-XVe siècle)

Nonfiction, History
Cover of the book Le monde byzantin. Tome 3 by Angeliki Laiou, Cécile Morrisson, Presses Universitaires de France
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Author: Angeliki Laiou, Cécile Morrisson ISBN: 9782130737384
Publisher: Presses Universitaires de France Publication: September 17, 2015
Imprint: Presses Universitaires de France Language: French
Author: Angeliki Laiou, Cécile Morrisson
ISBN: 9782130737384
Publisher: Presses Universitaires de France
Publication: September 17, 2015
Imprint: Presses Universitaires de France
Language: French

1204 : prise de Constantinople par les Croisés ; 1453, par les Turcs. Entre ces deux grandes dates, le troisième et dernier volume du Monde byzantin retrace le crépuscule de l’Empire grec, de son poste avancé, Trébizonde, et de ses voisins serbes, bulgares ainsi que des « Latins » installés sur son territoire à la suite de la IVe croisade.
Cette histoire d’un espace fragmenté est étudiée ici dans toutes ses composantes, y compris turque. On y voit l’ancienne grande puissance du XIIe siècle, désormais simple État grec, perdre ses territoires d’Anatolie, puis de Grèce du Nord et devenir, dès 1373, vassale du sultan ottoman. Réduite à Constantinople et au Péloponnèse, sa survie dépendant du bon vouloir turc ou du soutien intéressé de Gênes et de Venise plus que de rares croisades souvent avortées. L’Union des Églises grecque et latine à Lyon (1274) puis à Florence (1439), conclue par les empereurs dans l’espoir de sauver Byzance, fut refusée par la plupart des orthodoxes et n’eut aucun effet. L’autorité du patriarche l’emporta définitivement sur celle de l’empereur.
Mais cet appauvrissement de l’État – accentué par la Peste noire et la récession du XIVe siècle avec son cortège de conflits sociaux – contraste avec la prospérité de certains. Car, paradoxalement, Byzance participe au développement économique, artistique et culturel de l’Occident. Elle le précède même : ses techniques (soie, verre) y sont transférées, ses intellectuels redécouvrent et transmettent aux humanistes l’héritage grec et ses artistes influencent la peinture italienne du Trecento. Le traumatisme de la IVe croisade empêcha toutefois une quelconque fusion. L’identité byzantine perdit son universalisme pour se réduire à deux traits : l’hellénisme et l’orthodoxie – qui permirent au grec de survivre.

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1204 : prise de Constantinople par les Croisés ; 1453, par les Turcs. Entre ces deux grandes dates, le troisième et dernier volume du Monde byzantin retrace le crépuscule de l’Empire grec, de son poste avancé, Trébizonde, et de ses voisins serbes, bulgares ainsi que des « Latins » installés sur son territoire à la suite de la IVe croisade.
Cette histoire d’un espace fragmenté est étudiée ici dans toutes ses composantes, y compris turque. On y voit l’ancienne grande puissance du XIIe siècle, désormais simple État grec, perdre ses territoires d’Anatolie, puis de Grèce du Nord et devenir, dès 1373, vassale du sultan ottoman. Réduite à Constantinople et au Péloponnèse, sa survie dépendant du bon vouloir turc ou du soutien intéressé de Gênes et de Venise plus que de rares croisades souvent avortées. L’Union des Églises grecque et latine à Lyon (1274) puis à Florence (1439), conclue par les empereurs dans l’espoir de sauver Byzance, fut refusée par la plupart des orthodoxes et n’eut aucun effet. L’autorité du patriarche l’emporta définitivement sur celle de l’empereur.
Mais cet appauvrissement de l’État – accentué par la Peste noire et la récession du XIVe siècle avec son cortège de conflits sociaux – contraste avec la prospérité de certains. Car, paradoxalement, Byzance participe au développement économique, artistique et culturel de l’Occident. Elle le précède même : ses techniques (soie, verre) y sont transférées, ses intellectuels redécouvrent et transmettent aux humanistes l’héritage grec et ses artistes influencent la peinture italienne du Trecento. Le traumatisme de la IVe croisade empêcha toutefois une quelconque fusion. L’identité byzantine perdit son universalisme pour se réduire à deux traits : l’hellénisme et l’orthodoxie – qui permirent au grec de survivre.

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