Nicolas Sarkozy

Le pouvoir et la peur

Fiction & Literature, Literary Theory & Criticism
Cover of the book Nicolas Sarkozy by Marie-Eve Malouines, Stock
View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart
Author: Marie-Eve Malouines ISBN: 9782234068995
Publisher: Stock Publication: September 1, 2010
Imprint: Stock Language: French
Author: Marie-Eve Malouines
ISBN: 9782234068995
Publisher: Stock
Publication: September 1, 2010
Imprint: Stock
Language: French

Certains se croient prédestinés. Ces éternels premiers de la classe ne connaissent pas le doute, ils ont été élevés pour croire en eux-mêmes. D’autres veulent une revanche sociale. Rien de tout cela dans la conquête et l’exercice sarkozyste du pouvoir. L’énergie obstinée, l’incapacité à déléguer de celui qui a conquis la fonction suprême sont le fruit d’une fuite. Si Nicolas Sarkozy veut aller toujours plus haut, c’est parce qu’il a peur. Peur de ne plus être aimé. Peur d’être abandonné. Peur de ne pas être respecté. Nicolas Sarkozy veut le pouvoir pour se rassurer. S’il est incapable de partager sa puissance, ce n’est pas par autoritarisme, mais par crainte d’être trahi. 
Cette quête relève d’un Graal d’enfant, l’incompréhension face à l’abandon du père, la peur de ne pas être le préféré de la mère. Pour capter et conserver cette attention maternelle, il imagine pouvoir, par sa fonction, reconquérir l’honneur de sa mère, divorcée et méprisée. Être président de la République, c’est être le plus fort. C’est ne plus être moqué. Aux regards condescendants de l’enfance doivent se substituer des regards de crainte. Cette quête ne connaît pas d’idéologie, elle n’a qu’un but : gagner. Le reste n’est qu’affaire de séduction. Séduire pour conquérir. Séduire pour durer. Quitte à cacher sa vraie nature. On le croit sûr de lui, c’est un inquiet. Il paraît improviser, en fait cet hypermnésique a travaillé toutes les hypothèses. Il prône la rupture, mais en réalité, il déteste le changement. Il multiplie les réformes, pour n’offrir que des cibles mouvantes à ses adversaires. On le croit moderne, il est nostalgique. On le croit modeste, c’est un caméléon. Familier avec l’ouvrier, bling bling avec les riches, autoritaire avec les patrons.
Pour lui, le pouvoir est l’aboutissement d’un combat, pas une plénitude. Surtout quand il se révèle moins apaisant qu’il l’imaginait. La peur de décevoir un pays sera-t-elle plus forte que celle qui le fait courir depuis toujours ?

View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart

Certains se croient prédestinés. Ces éternels premiers de la classe ne connaissent pas le doute, ils ont été élevés pour croire en eux-mêmes. D’autres veulent une revanche sociale. Rien de tout cela dans la conquête et l’exercice sarkozyste du pouvoir. L’énergie obstinée, l’incapacité à déléguer de celui qui a conquis la fonction suprême sont le fruit d’une fuite. Si Nicolas Sarkozy veut aller toujours plus haut, c’est parce qu’il a peur. Peur de ne plus être aimé. Peur d’être abandonné. Peur de ne pas être respecté. Nicolas Sarkozy veut le pouvoir pour se rassurer. S’il est incapable de partager sa puissance, ce n’est pas par autoritarisme, mais par crainte d’être trahi. 
Cette quête relève d’un Graal d’enfant, l’incompréhension face à l’abandon du père, la peur de ne pas être le préféré de la mère. Pour capter et conserver cette attention maternelle, il imagine pouvoir, par sa fonction, reconquérir l’honneur de sa mère, divorcée et méprisée. Être président de la République, c’est être le plus fort. C’est ne plus être moqué. Aux regards condescendants de l’enfance doivent se substituer des regards de crainte. Cette quête ne connaît pas d’idéologie, elle n’a qu’un but : gagner. Le reste n’est qu’affaire de séduction. Séduire pour conquérir. Séduire pour durer. Quitte à cacher sa vraie nature. On le croit sûr de lui, c’est un inquiet. Il paraît improviser, en fait cet hypermnésique a travaillé toutes les hypothèses. Il prône la rupture, mais en réalité, il déteste le changement. Il multiplie les réformes, pour n’offrir que des cibles mouvantes à ses adversaires. On le croit moderne, il est nostalgique. On le croit modeste, c’est un caméléon. Familier avec l’ouvrier, bling bling avec les riches, autoritaire avec les patrons.
Pour lui, le pouvoir est l’aboutissement d’un combat, pas une plénitude. Surtout quand il se révèle moins apaisant qu’il l’imaginait. La peur de décevoir un pays sera-t-elle plus forte que celle qui le fait courir depuis toujours ?

More books from Stock

Cover of the book De si jolies petites plages by Marie-Eve Malouines
Cover of the book Decolonizing Preaching by Marie-Eve Malouines
Cover of the book The Outrageous Idea of the Missional Professor by Marie-Eve Malouines
Cover of the book The Becoming of God by Marie-Eve Malouines
Cover of the book The Literary Construction of the Other in the Acts of the Apostles by Marie-Eve Malouines
Cover of the book Lettre écrite pendant une accalmie dans les combats by Marie-Eve Malouines
Cover of the book Aquinas on Israel and the Church by Marie-Eve Malouines
Cover of the book Madeleine by Marie-Eve Malouines
Cover of the book Vulnerability, Churches, and HIV by Marie-Eve Malouines
Cover of the book Les lycéens, ces nouveaux hommes by Marie-Eve Malouines
Cover of the book The Perfection of Freedom by Marie-Eve Malouines
Cover of the book Pillars in the History of Biblical Interpretation, Volume 1 by Marie-Eve Malouines
Cover of the book Poupée Bella by Marie-Eve Malouines
Cover of the book The Philosophy of Literature by Marie-Eve Malouines
Cover of the book Les faibles et les forts by Marie-Eve Malouines
We use our own "cookies" and third party cookies to improve services and to see statistical information. By using this website, you agree to our Privacy Policy